samedi 23 octobre 2010

27 - L'alternative


Le bonheur, pourquoi le refuser ?
En l'acceptant, on n'aggrave pas le malheur des autres
et même ça aide à lutter pour eux.
Je trouve regrettable cette honte qu'on éprouve à se sentir heureux. Albert Camus

Saint Albert Camus priez pour nous!

Fin juillet 1961. Je suis devant une centaine d’étudiants de toutes races, inscrits aux cours d’été de littérature française, à la Sorbonne, à Paris. Je donne un exposé sur Albert Camus qui vient de mourir, victime d’un « absurde » accident (1).

Camus me fascine depuis plusieurs années.

Quand au Juvénat de Chertsey, j’avais vu, presqu’en délinquance,
Le Malentendu de Camus, j’avais été touché sans trop connaître la raison de ma fascination. Puis, j’ai lu La Peste, L’Étranger et le très dense Mythe de Sisyphe. Et finalement l’Exil et le Royaume qui, aux dires de certains récupérateurs, laissait briller des lueurs de foi chez son auteur classé comme agnostique. C’était dans le temps où tout ce qui avait odeur existentialiste attirait. J’avais aussi lu La Nausée de Jean-Paul Sartre, Le Diable et le bon Dieu, et Huis-clos. J’étais comme ébloui. Ces auteurs avaient le don d’écrire pour dire de vraies choses, celui aussi de donner un sens au non-sens.

Après la fin de mes cours à Jesus Magister, au début de juin, dès la fin du grand-noviciat je me rendis à Paris en compagnie du Frère Réal que j’avais connu d’abord à St-Victor en 1947, puis à Chertsey de 1954 à 1957. Nous nous entendions comme larrons en foire.

À l’été 1959, je m’étais inscrit à des cours de culture française à l’Institut catholique de Paris.

Cette fois, autant pour éprouver ma « nouvelle foi » que pour éviter les récupérations trop faciles d’auteurs non-catholiques, je m’inscrivis plutôt à l’université laïque de la Sorbonne.

Nous logions à Jean-Dolent, chez les Eudistes, juste à côté de la prison de la Santé.

Tous nos temps libres nous les passions à sillonner la toile d’araignée du métro de Paris. Non pas pour voir des monuments, mais surtout pour courir les cinémas, voir les films que nous avions manqués : Les fraises sauvages et Le septième sceau de Bergman, tous les films de Carné, quelques Charlie Chaplin et la coqueluche de l’heure, La Dolce vita de Fellini. Il y eut aussi Guerre et Paix, Ben Hur en plus de quelques classiques à la Comédie française. Ces spectacles coûtaient presque rien. Frère Réal et moi, on avait la même attitude déjà bien en avant de celle qui prévalait encore dans le milieu communautaire : pendant qu’on était sur place mieux valait, par fidélité à notre vœu de pauvreté, en profiter pleinement. « "La culture ne nuit à personne, pas même aux professeurs » disait-on alors en blague comme pour répondre à d’imaginaires critiques.

Cours à la Sorbonne

À la Sorbonne, c’est surtout le cours de 45 heures portant sur les existentialistes, Sartre et Camus qui retint mon attention.

L’énorme rocher qu’un frêle humain semble vouloir remonter en haut de la pente c’est l’image qui dit tout Camus, Le Mythe de Sisyphe, La Peste, le regard camusien sur le monde et le sens que la vie pouvait prendre face à l’absurde régnant.
Et on était à la Sorbonne, pas à l’Institut catholique de Paris. Il n’y avait pas lieu de lire Camus avec toujours sur le bout du nez les lunettes de critiques catholiques. Camus se lisait avec Camus, La Peste avec Le Mythe de Sisyphe, rien d’autre.

Les étudiants qui le désiraient pouvaient présenter à la classe sous le regard critique du professeur un exposé d’environ 30 minutes sur un auteur de leur choix. Je m’inscrivis et je choisis naturellement Camus, La Peste en parallèle avec Le Mythe de Sisyphe. C’était un sujet facile. Je voulais approfondir ma connaissance de Camus. J’ai souventes fois expérimenté que la meilleure façon d’apprendre c’était d’enseigner.

L’alternative – Une roue de secours

L’illumination qui avait couronné les trente jours d’Exercices avec saint Ignace avait bien fait ses cent jours. Tout était beau. Comme un patron qui se gonfle les poumons à la vue de ses ouvriers au travail, je voyais le Christ présent partout à la fois dans la pâte humaine pour y faire éclater la joie de sa résurrection et le rayonnement de son Amour. Mais, chassez le naturel et il revient au galop. Petit à petit les doutes étaient revenus. Mon regard sur le monde et sur la vie s’assombrissait. Je tenais tant bien que mal la route de la foi, mais une roue de secours qui pallierait ses ratés était bienvenue. C’est ce que Camus m’a donné.

Oui, l'homme est sa propre fin. Et il est sa seule fin. S'il veut être quelque chose, c'est dans cette vie. Maintenant, je le sais de reste. Les conquérants parlent quelquefois de vaincre et surmonter. Mais c'est toujours « se surmonter » qu'ils entendent. Vous savez bien ce que cela veut dire. Tout homme s'est senti l'égal d'un dieu à certains moments. C'est ainsi du moins qu'on le dit. Mais cela vient de ce que, dans un éclair, il a senti l'étonnante grandeur de l'esprit humain. Les conquérants sont seulement ceux d'entre les hommes qui sentent assez leur force pour être sûrs de vivre constamment à ces hauteurs et dans la pleine conscience de cette grandeur. [121] C'est une question d'arithmétique, de plus ou de moins. Les conquérants peuvent le plus. Mais ils ne peuvent pas plus que l'homme lui-même, quand il le veut. C'est pourquoi ils ne quittent jamais le creuset humain, plongeant au plus brûlant dans l'âme de révolutions. Le Mythe de Sisyphe Les Éditions Gallimard 1942 p. 81

Un monde qu’on avait évangélisé au bout de l’épée ou que l’on cadrait de dogmes catholiques malgré toutes les bénédictions du ciel, restait marqué par l’absurde lourd du péché. Malgré la résurrection, la mort sévissait tous les jours et frappait les pécheurs et aussi les enfants. Les limbes ne les ramenaient pas à la vie ni à l’affection des leurs.

Il fallait être aveugle ou de mauvaise volonté pour ne pas voir battre la beauté du monde dans la fleur qui éclot ou dans la matière qui joue ses électrons comme une partie de foot. Le branchement à la résurrection ne changeait rien ni à la pesanteur ni à l’exquise beauté de ce monde.

Faire face au réel de ce monde et y trouver sens, bonheur et action tel était le défi que me présentait Camus.

Il vient toujours un temps où il faut choisir entre la contemplation et l'action. Cela s'appelle devenir un homme. Ces déchirements sont affreux. Mais pour un cœur fier, il ne peut y avoir de milieu. Il y a Dieu ou le temps, cette croix ou cette épée. Ce monde a un sens plus haut qui surpasse ses agitations ou rien n'est vrai que ces agitations. Il faut vivre avec le temps et mourir avec lui ou s'y soustraire pour une plus grande vie. Je sais qu'on peut transiger et qu'on peut vivre dans le siècle et croire à l'éternel. Cela s'appelle accepter. Mais je répugne à ce terme et je veux tout ou rien. Si je choisis l'action, ne croyez pas que la contemplation me soit comme une terre inconnue. Mais elle ne peut tout me [119] donner, et privé de l'éternel, je veux m'allier au temps. Je ne veux faire tenir dans mon compte ni nostalgie ni amertume et je veux seulement y voir clair. Je vous le dis, demain vous serez mobilisé. Pour vous et pour moi, cela est une libération. L'individu ne peut rien et pourtant il peut tout. Dans cette merveilleuse disponibilité vous comprenez pourquoi je l'exalte et l'écrase à la fois. C'est le monde qui le broie et c'est moi qui le libère. Je le fournis de tous ses droits. Le Mythe de Sisyphe Op. cit. p.79

Le journaliste avait raison dans son impatience de bonheur. Mais avait-il raison quand il l’accusait? « Vous vivez dans l’abstraction « Était-ce vraiment de l’abstraction que ces journées passées dans son hôpital où la peste mettait les bouchées doubles, portant à cinq cents le nombre de victimes par semaine? Oui il y avait dans le malheur une part d’abstraction et d’irréalité. Mais quand l’abstraction se met à vous tuer il faut bien s’occuper de l’abstraction. La Peste Édition Gallimard, 1947 p. 85

La source du bonheur de Sisyphe

Le monde de Camus, avant d’être beau, était opaque comme la nuit, lourd comme le rocher de Sisyphe mais combien réel et sans histoire. L’absurde gluant et dominant imprévisible comme la peste.

Devant cet absurde généralisé l’homme de Camus est très petit et très humble. Le roseau de Pascal, aussi dépourvu que le docteur Rieux devant la peste.

Mais, ce qui fait le génie de Camus, cet homme, ce Sisyphe englué ou succombant à chaque instant sous la pesanteur incontournable du rocher, n’est pas là sous le coup d’une condamnation. La peste n’a pas besoin du péché des hommes pour sévir. Elle est là. Une catastrophe qui colle sur tout ce qu’elle touche, comme le pétrole sur la mer. Et devant elle, Rieux résiste, Sisyphe bloque son rocher sur la pente raide de la vie.

Et Sisyphe qui se dresse ainsi est heureux ! Heureux d’un bonheur paisible, silencieux, et efficace. Et ce qui le rend heureux, c’est sa condition d’homme raisonnable plongé dans ce magma sans âme et le défiant. Son bonheur il le tire non d’un titre de noblesse artificiellement attaché à son sang ou à ses ancêtres ni d’une énergie extraterrestre qui compenserait les ratés de sa nature, mais de son action au quotidien, celle patiente d’imposer, à la pièce, sa rationalité à ce monde sans nom, de l’identifier et de le harnacher à son profit. La joie du travail bien fait, celle d’une mission accomplie. La triple action, point de mire du bouddhisme : poser le bon regard, entretenir la juste pensée, accomplir l’efficace action.

Si d’autres, au contraire, que Rieux apercevait sur les seuils des maisons, dans la lumière déclinante, enlacés de toutes leurs forces et se regardant avec emportement, avaient obtenu ce qu’ils voulaient, c’est qu’ils avaient demandé la seule chose qui dépendît d’eux. Et Rieux au moment de tourner dans la rue de Grand et de Cottard, pensait qu’il était juste que, de temps en temps au moins, la joie vînt récompenser ceux qui se suffisent de l’homme et de son pauvre et terrible amour. Op. cit. p. 272

Malgré que l’on sache que l’absurde comme la peste nous dépasse, qu’il reviendra toujours, qu’on ne le vaincra jamais ni totalement ni partiellement, la lutte au jour le jour, au centimètre près, contre ce rocher qui nous accable de sa gravité, qui nous écrasera un jour pour qu’on devienne comme lui, absurde avec lui, totalement, et probablement à jamais, cette lutte grandit l’homme ici et maintenant. C’est elle qui réjouit le docteur Rieux, bien qu'aphone devant la mort d’un enfant, il continue la lutte contre la peste, Toujours, tant qu’elle sera là.

Dans le même mouvement emporté, Rieux se retourna et lui jeta avec violence :

-Ah! Celui-là, au moins, (un enfant) était innocent, vous le savez bien!

… Rieux se laissa aller sur son banc. Il regardait les branches, le ciel, retrouvant lentement sa respiration, ravalant peu à peu sa fatigue.

- Pourquoi m’avoir parlé avec cette colère? Dit une voix derrière lui. Pour moi aussi, ce spectacle est insupportable.
Rieux se retourna vers Paneloux :

- C’est vrai, dit-il. Pardonnez-moi, Mais la fatigue est une folie. Et il y a des heures dans cette ville où je ne sens plus que ma révolte.
- Je comprends, murmura Paneloux, Cela est révoltant parce que cela passe notre mesure. Mais peut-être devons-nous aimer ce que nous ne pouvons pas comprendre.
Rieux se redressa d’un seul coup. Il regardait Paneloux, avec toute la force et la passion dont il était capable et secouait la tête.

-Non, mon père, dit-il. Je me fais une autre idée de l’amour. Et je refuserai jusqu’à la mort d’aimer cette création où des enfants sont torturés. 

Ah! Docteur, fit-il avec tristesse, je viens de comprendre ce qu’on appelle la grâce.
Mais Rieux s’était laissé aller de nouveau sur son banc, Du fond de sa fatigue revenue, il répondit avec plus de douceur :

- C’est ce que je n’ai pas, je le sais, je le sais. Mais je ne veux pas discuter cela avec vous, Nous travaillons ensemble pour quelque chose qui nous réunit au-delà des blasphèmes et des prières. Cela seul est important.

Paneloux s’assit près de Rieux. Il avait l’air ému.
- Oui, dit-il, oui, vous aussi vous travaillez pour le salut de l’homme.

Rieux essayait de sourire.

- Le salut de l’homme est un trop grand mot pour moi. Je ne vais pas si loin. C’est sa santé qui m’intéresse, sa santé d’abord….p. 198-199
La sève du bonheur est dans la lutte plus que dans la fleur, dans l’action plus que dans son résultat.

Après cette étude et la présentation de mon exposé, je commençai à voir le monde sous un autre angle.

Il était ce qu’il était, amorphe, dépourvu de sens et de finalité. C’est la raison humaine qui lui conférait sa beauté et les engagements des hommes, ses finalités. Les atomes étaient là, vibrants et menaçants, ni bons ni mauvais, là. Einstein avait arraché leur mystère et les avait harnachés. La maladie, les virus venaient et allaient comme la peste, inconnus, opaques. Pasteur avec ou sans la force du Ressuscité avait percé leur carapace et décodé leurs commandes. Et ainsi de suite. L’action de l’homme même non relié à l’En-Haut effaçait le péché du monde, éduquait son absurdité. C’est dans ce monde qu’était né Jésus. C’est cette cause qu’Il avait épousée en la doublant d’un amour branché sur le cœur de Dieu.

Il y avait plus de similitudes que d’oppositions entre la cause de Jésus et celle de Sisyphe. Comme aujourd’hui entre les tâches des chrétiens et celles des communistes ou celles des verts, ou celles poursuivies par Amnistie internationale.

Le regard de Camus se justifiait aussi par de nombreux exemples tirés de la vie quotidienne. Le philosophe chercheur de sens qui tient l’opacité du monde au bout de ses bras, le politicien qui cherche à établir la paix et les meilleures conditions de vie qui soient, le professeur qui lutte contre l’absurde de l’ignorance et ainsi de suite pour tous les métiers du monde et pour toutes ces femmes et tous ces hommes bien engagés au sein de la pâte humaine.

De l’intérieur du clan chrétien, Sisyphe est un condamné sans salut donc doublement condamnable. Il suffit d’écarter les rideaux et d’ouvrir un peu la fenêtre pour voir que Sisyphe n’était pas un mythe païen, qu’il avait le pouvoir de rassembler les hommes tout comme, sans fausse et enfantine exclusion, Jésus dans le Royaume ou Teilhard de Chardin au sein de la matière en montée d’esprit vers la noosphère.

Je n’ai pas l’intention d’unifier artificiellement les hommes et le monde dans un facile syncrétisme qui ramollisse l’absurde et le rende doux et savoureux, cependant pour moi, avec Camus, l’image de Jésus, celle d’un Karl Marx, d’un Gandhi, d’un Teilhard de Chardin et de bien d’autres se conjuguent très bien ensemble. Les opposer relève de l’enfantillage culturel et social.

Camus m’a fait réaliser que le soleil ne brillait pas que dans le camp des catholiques. Partout où il brille, il génère des ombres et des lumières. Pour nourrir l’humanité aussi bien de pains que de sens, on a besoin de toutes les terres où se lève et se couche le soleil.

Camus m’habite toujours. Et parfois avec Jésus-Christ. En moi ils sont frères avec Sisyphe. Des ouvriers à la vigne du sens.

Après l’illumination de Jésus ressuscité connue au terme de ma retraite de trente jourset qui avait relancé ma vie sur le rail de la foi, Camus c’est une alternative sécurisante, une espèce de roue de secours qui n’enlève rien à la brillance ni à l’efficacité du regard de foi.

Pour tes jours d’optimisme, Jésus ressuscité est là partout perçant toutes les nuits de sa lumière et toutes les mesquineries de son amour. Quand le spleen te gagne tu as aussi raison de voir le monde plongé dans la mélasse de l’absurde. Avec Camus, tu peux t’en sortir en usant des outils que tu peux manier. Résister prend du sens. Rechercher le Vrai et le Beau est une tâche humaine noble et réjouissante.

Épilogue

Vers la mi-août, frère Réal et moi nous montions sur le Queen Élisabeth en direction de New York. Visiter New York, une cerise sur ce gâteau qui avait duré trois ans. Le retour à Montréal fut long de l’impatience de revoir son chez-soi. Après Rome, Paris et New York, Montréal me parut un petit village de campagne. Il m’a semblé que rien n’était déjà plus pareil. Des ferments d’énergies nouvelles jaillissaient de toutes parts. Et moi j’emportais dans mes valises deux bourgeons qui ne demandaient qu’à croître : Camus et Jésus. Le réel opaque à défricher toujours. La lumière au bout de chaque tunnel.





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(1) Albert Camus est décédé dans un accident d’auto le 4 janvier 1960.
(2) Cf. Mémoires ... V. II, No 20 Juvénat de Chertsey – Frère Anatole

(3) L’Exil et le Royaume,1957, est le dernier écrit publié par Camus de son vivant. Six nouvelles qui expriment une même pensée, la condition d’Exil de l’homme sur la terre des autres hommes et les efforts vers l’établissement de son propre « Royaume » de liberté. Clic

(4) Camus fera du Mythe de Sisyphe, raconté par Homère, l’illustration de sa conception de la condition humaine dans l’univers qui l’entoure et le dépasse. Il modifia ce mythe en faisant de Sisyphe non un condamné par les dieux mais l’image de l’homme réel plongé dans un univers coupé de toute rationalité et de toute finalité (l’absurde) et au sein duquel l’homme trouvera le bonheur (Sisyphe heureux) dans la lutte et la résistance par la seule force de sa raison. Le Mythe de Sisyphe (texte intégral) est l’œuvre maîtresse et théorique des conceptions de Camus alors que La Peste en est l’illustration concrète.

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La chronique à Jean Claude

ANNUAIRE 1959-1960 
N° 54

En cette année, on indique qu’il y a 61 378 élèves dans les 174 établissements que dirigent les frères au Canada.

Le recrutement est plus difficile et on tente toujours de le diriger plus énergiquement vers les élèves du cours secondaire.

Pour la première fois, selon certaines conditions, le gouvernement provincial subventionne les maisons de formation de la Congrégation à partir de fonds publics.

On promeut toujours les mouvements traditionnels dans les écoles : JEC, cadets du Sacré-Cœur, Croisade eucharistique, et autres.

Au niveau des études supérieures, on remarque une tendance plus forte vers les cours de sciences religieuses.

Il y eut deux fermetures de maisons et une nouvelle fondation.

Dû au moins grand nombre de profès temporaires, la moyenne d’âge des profès d’une province commence à grimper.

Statistiques des sept provinces canadiennes :

- 1571 profès
- 62 novices
- 1242 juvénistes
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Prochaine parution : # 28 La rentrée au pays 









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