samedi 23 juillet 2011

42- Au carrefour des destinées




On rencontre sa destinée
souvent par les chemins
qu'on prend pour l'éviter.
Jean de La Fontaine

La destinée ne vient pas du dehors à l'homme,
elle sort de l'homme même.
[Rainer Maria Rilke]

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Ce jeudi, le 17 juin 1971, à la veille de la Fête du Sacré-Cœur, je suis seul à l’Arche devant ma machine à écrire. Tout est calme et tranquille. Denis et Gaétan(1) viennent de terminer leur session au Cégep et sont partis dans leur famille pour le week-end avant d’entreprendre leur job de vacances. Au Scolasticat central tout est aussi bel et bien fini pour moi. Les examens corrigés, les notes remises, la routine de fin d’année complétée.

Quelques poignées de mains, et ciao, se reverra à la fin d’août.

Je suis seul. Un lourd silence m’enveloppe de partout.

Seule ma mémoire tambourine le rythme des festivités au programme de cette importante fête dans tout l’Institut des Frères du Sacré-Cœur. En ce jour, dans les maisonnées de la communauté, la routine cassée fait place à la fête. Je revois les célébrations grandioses qui chaque année marquaient et décoraient d’allures festives le Mont Sacré-Cœur à Granby ou la maison provinciale à Rosemère, et toutes les maisons de formation des Frères du Sacré-Coeur: Le défi du somptueux reposoir qui se devait d’être encore plus splendide que celui de l’année précédente, la procession aux flambeaux et ses chants qui perçaient le soir de vibrantes intonations, le merveilleux chant « Animés de l’amour » qui ré-sonnait de tous ses éclats resserrant entre nous les liens d’une chaleureuse et réconfortante fraternité, les succulents banquets, les toilettes du dimanche, les compétitions sportives entre les jeunes et les aînés et quoi encore…

On fait bombance, on se visite et on se souhaite toutes sortes de bonnes choses.

Mais aujourd’hui, moi j’ai l’âme à la tristesse. Je suis seul devant ma machine à écrire et j’écris :

"Révérend Frère,

Après entente avec le Frère Provincial, je recours directement à vous pour vous demander de présenter au Saint-Siège ma demande d’indult de sécularisation." Cf. Lettre du 17 juin 1971.


J’ai les yeux au sec, mais je n’ai pas du tout le cœur à la fête. Comment en suis-je venu là ?

Le 5 avril 71, j’avais reçu  du conseil provincial la réponse finale, laconique, tranchante comme une lame de rasoir, un non catégorique à mes projets de fraternité nouvelle à l’intérieur de la communauté.  

« le conseil provincial a pris définitivement une option de vente du 12,036 l’Archevêque. Le frère Donat Lefrancois (ancien provincial) a été chargé de faire les démarches nécessaires dans ce sens. Cf. Lettre du conseil provincial – 5 avril 1971.

Il n’y a plus de recours possibles. Le projet de fraternité, déjà amoché par le retrait du frère Mayer, la maladie du frère B. A. et le départ surprise de François Gélineau ne peut plus se développer à l’Arche ni à l’intérieur de la communauté. Un cul-de-sac.

Le supérieur général, frère Maurice Ratté le reconnaissait déjà dans sa lettre du 24 mars :

« Dans la tournure actuelle des événements, il ne semble pas réaliste de croire à la continuité de votre œuvre à l’Arche.» (Cf Lettre M. Ratté 24 mars 1971)

Les choix qu’il me reste sont multiples. Le supérieur général les énonce rapidement :
- reprendre en communauté le régime de vie régulier,
- poursuivre mes visées de renouvellement de la vie religieuse, à l’intérieur d’une autre communauté, soit comme prêtre séculier ou comme laïc,
- ou bien encore dans une tâche de ralliement des anciens religieux qui souhaiteraient reprendre leur vocation sur un autre terrain…

D’avril à juin, je fus en proie à un profond tiraillement. Comme rat en cage, je me cognais à tous les murs. J’appelai à Granby afin de vérifier si on ne m’accueillerait pas dans cette province sœur de ma communauté que je connaissais bien. Je soumis aussi cette option à un collègue, frère des Écoles chrétiennes qui enseignait avec moi au CMV, etc… aucune porte n’était fermée mais quant il s’agissait de traduire la question en projet, c’est moi qui fermais les portes.

Je ne voulais pas m’engager dans le sacerdoce. C’est au cœur de la pâte humaine que mon chemin de Damas m’avait orienté. Si je devais poursuivre ma vocation en dehors de la communauté, c’est comme laïc que je voulais le faire.

Demeurer dans ma communauté et dans ma province était aussi envisageable. J’aurais pu chercher refuge dans l’une de nos missions, en Côte d’Ivoire en Haïti ou ailleurs. Il est probable que cela aurait fonctionné, pour un certain temps du moins.

Ce qu’on me proposait, sans me le dire, c’était de joindre la résidence des Frères du Sacré-Cœur établie sur le campus du Scolasticat central. On voulait que je plie l’échine, que je me soumette, que je rentre dans les rangs. J’étais entre guillemets « persona non grata » au sein de ma communauté. Du moins je me plaisais à le penser.

À l’occasion de mes rencontres avec le conseil provincial on m’avait déjà dit que ma vie religieuse des quatre dernières années était un scandale pour les autres frères. Au fond de moi, je ne voulais pas rentrer dans les rangs. Pour moi, c’était comme l’aveu d’un échec. Vivre de l’amour de Jésus au sein de la pâte humaine, un échec ? Tout mon être se révoltait à cette pensée. J’étais toujours intimement convaincu que la vie religieuse traditionnelle bardée de cadres et de protection, loin des vrais problèmes et de la vraie condition humaine ne répondait plus ni aux attentes du Québec moderne ni aux visées d’évangélisation définies par Vatican II. Il fallait plus que dorer les barreaux de la cage, il fallait des changements en profondeur tant dans la forme que dans l’esprit qui animait cette vie religieuse.

Ces nobles propos pour conférences, je me les servais à moi-même. Cependant, je les savais inspirés par un autre côté moins reluisant de cette médaille. La tournure qu’avait pris l’Arche, les trop minces filets de vie spirituelle que j’avais réussi à y insérer, le départ de tous les confrères qui m’avaient fait confiance et qui ne croyaient plus à la cause avaient empilé les déceptions.

À l’intérieur de moi-même je signais un constat d’échec. Les incompréhensions répétées de mes supérieurs immédiats et de plusieurs de mes confrères m’avaient meurtri profondément. Mes réactions primaires, celles d’un animal blessé. Je souffrais d’un abcès, d’une infection qui contaminait tous mes débats intérieurs. Elle inspirait sournoisement le pour ou le contre de chacune des options qui s'offraient à moi. 

Rester, ce serait prouver à la face de tous qu’ils avaient eu tort de s’opposer et de ne pas me faire confiance, de me mésestimer. Leur prouver dans les faits que je pouvais surmonter un échec avec humilité et simplicité.

Et quitter la communauté, c’était claquer la porte, dire ma hargne, afficher mon dédain pour une communauté qui n’avait pas su me comprendre ni m’épauler, qui ne voulait pas s’adapter.

Pourtant ce n’était pas vrai. Au fond de moi et toujours j’ai aimé ma communauté. J’ai admiré mes frères jeunes ou vieux qui luttaient comme moi au sein d’une même tourmente avec les moyens qui étaient les leurs et selon leur visée, leur vérité. Je ne voulais pas les entraîner dans mes voies, je les respectais et je suis aujourd’hui certain qu’ils me respectaient aussi.

Et le scandale qu’on m’avait reproché d’avoir été pour eux, c’était une chimère, une parole lancée dans le feu de l’altercation qui dépassait sûrement et la pensée et l’intention de leurs auteurs. Elle n’avait pas l’importance que je lui accordais. Je m’en servais comme d’un bouclier pour me protéger. On se sent plus valeureux quant noircit son rival, qu’on empoisonne la flèche qu’il nous lance.

Il me fallut un certain temps pour reconnaître ces démons qui m’habitaient et qui risquaient de compromettre ma paix, mes choix et mon avenir.

Un jour, armé de mon gros bon sens d’habitant je m’exorcisai de ces démons. Je les enfermai bien étiquetés au rancart de mes états d’âme. Sous la lunette de gros bon sens la situation était somme toute fort simple.

Animé d’une foi qui avait sûrement ses boursouflures mais qui était solide et vraie, qui s’était bien ancrée lors de mes trois ans à Rome, j’avais épousé une cause, celle d’une mise à jour de mes engagements, tant dans la société québécoise que dans ma vie religieuse. Pour cette cause j’avais pris des risques pas toujours judicieusement calculés, j’avais obtenu des résultats positifs, mais pas toujours ceux qu’on attendait. J’étais à un carrefour, non dans un cul-de-sac. Revenir à une vie plus encadrée et davantage entourée de balises ou continuer dans le même sens mais sur une autre voie, tels étaient les choix véritables qui s’offraient à moi.

Et quel serait le meilleur critère de choix ? Pas la cause à défendre, pas la ba-taille à gagner, pas la voie la plus susceptible de pouvoir opérer le renouvelle-ment du monde. Non je n’avais pas à me dresser en Don Quichotte. La cause était déjà gagnée. L’amour l’avait emporté sur la haine en ce vendredi, sur le Golgotha. La vie l’avait emporté sur la mort une fois pour toutes et pour tous les humains par la résurrection de Jésus. Quoiqu’il arrive, nous en sommes tous et à jamais les heureux bénéficiaires. Il suffit de laisser rayonner cette victoire dans le débordement de son amour, dans la sérénité de sa paix et dans la plénitude de sa liberté. Ça c’était ma foi profonde, celle découverte spécialement dans mes trente jours avec saint Ignace à Rome.

Cette base bien établie demeurait vivante et verte quels que soient les détours de mon parcours. J’étais à une croisée des routes et non devant un mur in-contournable. J’aurais pu choisir ma voie à pile ou face, assuré que dans une voie (rester) ou dans l’autre quitter, je serais le même marcheur, claudicant comme je l’ai toujours été, mais aussi témoin de la lumière et porteur d’espérance dans un environnement qui pouvait varier à l’infini. Une même direction sur un autre sentier, une même étoile qui guide les pas de tout de homme de bonne volonté.

Mais je ne voulus pas jouer au dé avec ma vie. Je m’appliquai surtout à examiner lequel de ces deux paysages était pour moi source d’une plus grande paix, meilleur catalyseur de mes énergies.

En l’espace d’une journée, ce chapeau de paix imposa le silence à toutes mes autres considérations. La vérité se leva en moi comme un soleil qui révèle progressivement la densité des êtres et des mondes cachés par l’obscurité. Une vérité éblouissante comme le soleil et bien ancrée dans la continuité de mon moi profond.

Ma vérité s’appuyait sur trois socles :

Le premier, bien terre à terre, me montrait qu’une décision de quitter la communauté serait irréversible. Y rester m’exposait à de profondes remises en question à chaque tournant de la route. Au fond de moi, j’avais de la répugnance à reprendre incessamment les mêmes questionnements, à me servir les mêmes arguments d’un côté comme de l’autre.

La deuxième certitude concernait le projet de fraternité pour lequel je m’étais bat-tu à y laisser des plumes. La preuve était faite, ce projet n’était pas viable à l’intérieur de la communauté. Cela était clair. Le levain de l’Évangile peut faire lever toute pâte humaine, mais la semence jetée sur le roc se dessèche et meurt. Ce projet me tenait à cœur. Il suffisait de trouver la bonne terre pour qu’il puisse germer et croître.

Denis et Gaétan étaient désireux de cheminer dans cette voie. Ils me l’avaient dit. Pour eux, le lien juridique avec la grande communauté comptait peu. Alors pourquoi pas ? Je ne dis pas que j’ai décidé de quitter cette seconde famille qui m’était chère pour en fonder une autre plus conforme à mes schèmes du temps. Ce serait à la fois faux et prétentieux. Je connaissais assez la précarité de ce projet et mes propres limites pour ne pas nourrir de trop grands espoirs. Cependant, une certaine continuité avec mes options de jeunesse et mes audaces des dernières années enlevait l’irritant principal à mon choix : l’étiquette de la rupture. Un baume sur la plaie de la séparation. Et en sourdine, une justification à mon départ.

Secrètement j’enviais les frères qui quittaient la communauté parce qu’ils avaient rencontré une femme ou la femme de leurs rêves. Ils partaient vers de nouveaux horizons. Mais quitter parce qu’un univers se refermait sur soi était troublant. Comme la fermeture du paradis terrestre. La poursuite du projet me permettait d’échapper à la honte des exclus, celle de nos premiers parents.

Et, troisième constat, très ponctuel aussi, je réalisais que ma véritable communauté de référence quotidienne, d’aise, de partage de valeurs et de collaboration aux tâches de l’existence se retrouvait la plupart du temps en dehors des murs de ma communauté religieuse.

Pendant la majeure partie de ma vie religieuse, mes frères de communauté formaient presque l’unique réseau de mes références. Ils étaient les témoins de mes joies, le soutien de mes ambitions, les collaborateurs fidèles de mes engagements et même les partenaires de mes jeux et les fous de mes fêtes.

Pendant les dernières années, plusieurs noyaux de référence avaient pris place dans ma vie: les Compagnons de la vie, les jeunes de l’Arche, les confrères au Collège Marie-Victorin, l’équipe de catéchètes au diocèse de St-Jérôme. Même de nouveaux liens s’étaient formés avec ma famille d’origine que je visitais plus souvent. Et surtout, nos luttes pour le renouvellement de la communauté et de ses engagements avaient tissé entre nous des liens intenses de la plus cordiale fraternité. La plupart de ces frères avaient quitté la communauté avant moi. J’étais plus à l’aise avec eux qu’avec la plupart de ceux qui étaient demeurés en communauté.

Pour le dire plus simplement, ma véritable communauté de vie et de partage se trouvait davantage en dehors des murs qu’à l’intérieur de la communauté. Et dans le même sens, ma vie de foi vibrait plus à l’élan de la résurrection du matin de Pâques qu’au sacrifice du Vendredi saint.

Il m’était devenu clair que pour la paix de ma paix, j’étais mieux de quitter ma communauté et de faire confiance à la voie toute nouvelle qui s’ouvrait devant moi.

Ces trois regards sur les principaux éléments de ma vie instaurèrent en moi une ère de paix. Et les mots discordants d’injustice et d’incompréhension, de même que mes jugements négatifs à l’endroit des supérieurs qui me forçaient à me brancher devinrent soudainement aphones.  
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C’est avec une étonnante sérénité que devant mon clavier je donnai forme à ma décision.

Seul le bruit des frappes rompt le silence de ma paix. J’aligne des mots, je rédige lentement mes phrases, les paragraphes s’enchaînent comme naturellement, sans à coups. Je termine ainsi :

Soyez assuré que c’est avec beaucoup de joies et de consolations que je pense à mes 28 ans de vie religieuse. C’est sans amertume mais non sans tristesse que je demande de quitter ma communauté aujourd’hui J’espère accomplir ainsi, quoiqu’à tâtons, la plus grande volonté du Seigneur sur moi. Que Dieu me vienne en aide »  Cf. Lettre du 18juin 1971

Le lundi suivant, je prenais arrangement avec le frère Lefrançois. Je savais qu’il éprouvait autant de peine que moi à me voir quitter la communauté. Je savais aussi qu’il me comprenait. Il me remercia pour le don de mes 28 ans de vie à la communauté et me souhaita le bonheur et la paix dans ma nouvelle voie. J’ai toujours senti une très grande sincérité chez cet homme. L’empathie rayonnait de tout son être.

On fit les comptes. Je laissais 3 500 $ à la communauté, économies que j’avais faites, sans privation, sur les salaires reçus pendant cette année. Il me remit un chèque de 2 600 $ qui correspondait au montant de 100 $ par année depuis la prise d’habit, le 25 août 1945. Ce montant avait été fixé par la communauté dans le but de permettre au sujet qui quittait de subvenir à ses premiers besoins. On attachait aussi à ce montant une valeur de reconnaissance symbolique pour le don de sa vie que le sujet avait fait à la communauté.

Personnellement, je n’ai jamais pensé que la communauté était en dette envers moi. Elle m’avait donné beaucoup plus que la totalité des salaires que j’avais gagné pendant cette période.

J’achetai au prix de 1 000 $ la Renault 16 qui était à mon usage à l’Arche mais qui appartenait à la communauté. Neuve, on l’avait payée environ 1 800 $.

Je n’étais pas dans le besoin. J’étais engagé pour tout l’été à donner des cours de catéchèse aux universités de Trois-Rivières et de Laval. Financièrement, cela me suffisait amplement.

Je laissai mes bagages à l’Arche, je les reprendrais après mes cours au mois d’août. Gaétan et Denis logeraient dans leur famille pendant les vacances et on verrait à se retrouver à la fin des vacances.

J’avais obtenu que l’Arche soit pendant les vacances à la disposition de la dizaine de jeunes qui avaient soumis un projet à Emploi Canada.

À la fin de juin, en montant à Trois-Rivières j’arrêtai à St-Zéphirin annoncer à mes parents mon changement de voie. Toute la famille était au camping à St-François. Je n’avais pas le cœur à leur fête. Je m’appliquai à sauver les apparences.

Quand nous sommes entrés à la maison au rang St-Alexandre, j’étais seul avec mes parents. Je leur annonçai la nouvelle en éclatant en sanglots.

La compréhension et la sympathie de mes parents, la peine qu’ils éprouvaient à me voir souffrir m’allèrent droit au cœur. Je passai la nuit à la maison. De les sentir si sereins, si attentifs à moi, si discrets quant aux raisons de mon choix me fut d’un grand réconfort.

En saluant mon père le lendemain, avant mon départ pour Trois-Rivières, je me rappelai la "prophétie" qu’il avait faite en 1967 lors de la sortie de communauté de mon frère Clément.

« J’ai l’impression m’avait-il alors confié, qu’il n’est pas le dernier à quitter la communauté et je pense même que dans deux ou trois ans il n’en restera plus aucun en communauté

Cette prédiction m’avait surpris. Ma vocation était alors ancrée dans le béton, plus solidement qu’elle ne l’avait jamais été. Mon frère Gilles, pris dans un remous similaire au mien, avait quitté l’année précédente, et avec moi, les prévisions de papa se réalisaient. Boule de cristal d’une paternité qui aime plus qu’elle ne juge.

J’étais en paix mais je sentais toujours au fond de moi le boulet accroché à mes poumons. Un poids de trois atmosphères qui risquait de me faire éclater de l’intérieur comme un poisson en dehors de l’eau.

Il me fallut bien trois ans pour liquider ce malaise. Apprivoiser une nouvelle vie sera le sujet du volume III de mes mémoires.

Cependant, il convient au terme de ma vie religieuse d’en dresser un bilan, ce que je ferai à la prochaine et dernière publication du volume II, le no 43.

Ainsi, on aura bouclé la boucle. Ma vie religieuse avait débuté en 1943.

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(1) Denis Drouin et Gaétan Demuys étaient les deux seuls jeunes qui demeuraient avec moi à l'Arche après le refus du conseil provincial d'y former une fraternité. ils étaient désireux de continuer ce projet avec moi à l'intérieur ou à l'extérieur de ma communauté. Les deux autres jeunes avaient quitté avant l'annonce de  la fin de ce projet. Le frère B. A.  avait dû quitter en mars pour raison de santé.

Références

(1) La GRANDE DÉCISION  de Monique Picard
(2) La gang à Serge - (4) Un groupe de fondateurs de l'Arche

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L’itinéraire de Jean-Guy LeGault



Avant de fermer le volume II , Jean-Guy revient sur sa petite enfance. Il nous présente ses ancêtres et les coins du Québec qu’ils ont colonisés.

Un clic ici nous transporte dans la région d’Asbestos dans les années 1940.
Mes origines asbestriennes et mon enfance à «La Mine»




par Jean-Guy LeGault

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